Aujourd’hui, je vais parler d’une partie de la réalité à propos de laquelle il fait mal d’écrire… une partie de la réalité qui est difficile à accepter pour moi.
Non seulement ça fait mal d’écrire, mais c’est aussi dommageable physiquement et énergiquement. Je l’ai expérimenté de première main récemment, et certains de mes amis les plus proches de la planète l’ont vécu encore pire que moi.
Alors de quoi est-ce que je parle ici?
Je parle de pollution.
Et je parle de « grande » pollution. Ce type de pollution est extrêmement dommageable pour la santé des humains, des animaux et de la planète. Le type de pollution qui limite votre vision, fait mal aux yeux et à la gorge, et qui a une odeur inévitable, peu importe où nous allons…
On parle d’une pollution qui reste épaisse dans l’air, change la couleur du soleil et oblige les gens à porter un masque lorsqu’ils sont à l’extérieur.
C’est extrêmement triste de voir (certains) humains prendre tellement de choses sur la terre sans rendre, et pire encore, de les voir sciemment nuire à la planète et mettre tous ses habitants en danger en termes de santé et de longévité.
Pour moi, cette planète est infiniment belle et inspirante. Il m’est donc extrêmement difficile de comprendre en quoi cela fait partie de la réalité.
Cependant, cela fait effectivement partie de la réalité dans plus d’endroits que la plupart d’entre vous ne le réalisent probablement.
Alors, d’où viennent toutes ces pensées de Patrice?
Mon Récent Voyage En Ethiopie
J’ai récemment voyagé du Kenya en Éthiopie et l’une de mes expériences m’a motivé à écrire cet article. J’ai été sous le choc de constaté le taux de pollution dans la capitale, Addis Abeba.
C’était assez irréel. Comme je n’en avais aucune idée, je n’étais pas préparé à une aussi mauvaise qualité d’air.
En fait, cet article rapporte que selon le ministère éthiopien de la Santé, la pollution de l’air a rendu malade plus de 800 000 personnes l’an dernier à Addis Abeba.
Je suis persuadé que c’est une des pires pollution que j’ai jamais rencontrée. Et ce qui est triste, c’est qu’il y a des endroits où la qualité de l’air est encore pire sur la planète!
Comment une telle situation peut-elle exister?!
Quel genre d’humains pensent que cet environnement est une bonne idée ou le moindrement acceptable?
La ville entière était un chantier de construction massif avec des échafaudages en bois éparpillés partout où je regardais. Je ne pouvais pas en croire mes yeux. Je devais les frotter dans l’incrédulité ET dans l’inconfort…
Penser que la plupart des gens sont également incapables d’échapper à la pollution… c’est la partie la plus déprimante pour moi. Combien de personnes sont privées de chance et sont impuissantes face à une pollution aussi nocive?
C’est vraiment difficile à comprendre ou à accepter.
Visiter la capitale, Addis Abeba, est un immense contraste en comparaison de la visite la ville éthiopienne de Gonder. À Gonder, on trouve l’un des meilleurs miels que l’on puisse goûter sur terre!
Il s’agit d’une expérience vraiment spéciale. Ce miel était si pur, et de plus, il a été récolté avec passion. Je ne pouvais pas croire mes papilles gustatives. Je n’ai jamais rien vu de tel.
Non seulement cela, mais la région de Gonder comporte des châteaux fascinants qu’il faut absolument visiter. Comme vous pouvez l’imaginer, le contraste entre ces deux expériences est pour le moins « intense ».
Mais, ce n’est pas uniquement ma propre expérience de la pollution qui a motivé cet article.
La Crise De La Santé Dans Le Nord De La Thaïlande
Comme je l’ai mentionné au début de cet article, certains de mes amis les plus proches de la planète ont connu une pollution encore pire que celle à Addis Abeba.
En fait, c’est la pire pollution de la planète!
Ils vivent dans le nord de la Thaïlande, à Chiang Maï, et périodiquement, cette région du monde est arrivée en tête de liste des endroits les plus pollués à plusieurs reprises dans les dernières années…
Je ne sais pas comment on ne qualifie pas cette situation de crise sanitaire nationale. Cela pourrait attirer une couverture médiatique internationale d’un peu partout.
C’est vraiment fou. Et c’est complètement inacceptable.
Pour mesurer les niveaux de pollution, il existe un numéro appelé indice de qualité de l’air (IQA ou AQI en anglais).
Un air de bonne qualité est représenté dans la plage de 0 à 50.
Des niveaux de pollution malsains commencent lorsque le nombre atteint 100 ou plus.
Lorsque le nombre est supérieur à 200, l’air est très malsain.
Et lorsque le nombre dépasse 300, il est considéré que l’air a atteint un niveau de pollution dangereux.
Devinez où le nord de la Thaïlande (Chiang Maï) se retrouve sur ce spectre depuis une semaine?
Il en a régulièrement dépassé 400 chaque jour, et il a même atteint 500 plusieurs fois!
C’est littéralement la mort dans l’air. C’est comme vivre dans une réalité de type apocalyptique.
Les personnes exposées à ce type de pollution sont presque assurées de vivre moins longtemps et pourraient probablement mourir de causes moins agréables…
Alors, comme je l’ai dit, comment est possible que ceci n’attire pas l’attention des médias internationaux ??
C’est une violation flagrante des droits de l’homme!
Non seulement cela, mais c’est une violation… une atteinte à notre planète et à l’intégrité physique de tous les êtres qui vivent y vivent. Pensez aux pauvres animaux qui souffrent et à toutes les plantes couvertes de suie. Mes amis peuvent littéralement prendre leur doigt, le passer à travers une de leurs plantes, et soulever une couche de suie noire des feuilles.
Ai-je besoin d’en dire plus?
Et pire encore, il n’y a pas que la Thaïlande du Nord où la pollution est horrible… La majeure partie de l’Asie du Sud-Est continentale est périodiquement recouverte de pollution toxique.
Mais Pourquoi ?
Chaque année, pendant environ 3 mois (de mi-février à mi-mai), dans cette région du monde, se déroule la saison du brûlage. Une combinaison de facteurs provoque cet horrible smog.
Mais le principal contributeur est le brûlage – de grandes entreprises brûlent d’immenses champs de maïs, les gouvernements coupent la végétation le long des routes et la brûle et les petits agriculteurs brûlent également leurs champs. Tous le font en même temps.
Et comme vous pouvez le constater, les résultats sont dévastateurs.
C’est tellement déprimant de penser à toutes les personnes, en particulier les enfants, qui ne peuvent pas échapper à cette pollution car ils n’ont pas les moyens de le faire.
Cela ne peut pas continuer. Cela doit s’arrêter d’une manière ou d’une autre, il doit certainement y
avoir une solution.
Je ne sais pas exactement comment cette situation prendra fin, mais passer le mot est certainement un début. Partagez cet article, parlez à vos amis, contribuons à sensibiliser les gens autour de nous à ce sujet.
Après tout, nous partageons tous le droit fondamental «de vivre» et la pollution mondiale l’entrave – c’est pourtant le plus fondamental et le plus important.